Lualaba : aucune expulsion des communautés répertoriée sous notre gestion (Commissaire Jean Pierre Kalenga)

Par Timothé Prince ODIA

(Lualaba, le 19 septembre 2023). Le Gouvernement provincial de Lualaba a vulgarisé des lotissements pour faciliter les habitants de cette partie de la République Démocratique du Congo à se procurer des parcelles; c’est dans le cadre de palier aux problèmes liés aux conflits parcellaires.

Jean Pierre Kalenga, Président de la CPD, Commission Provinciale de Delocalisations et Commissaire Général chargé des affaires foncières, urbanisme et habitat a, au cours d’une conférence de presse organisée à Kolwezi, signifié qu’au moins soixante pourcents des conflits parcellaires sont en relation avec son secteur d’activité, une raison de plus pour le Gouvernement provincial de vulgariser ces lotissements.

Par ailleurs, celui-ci a éclairé l’opinion publique sur les règles à suivre pour obtenir une parcelle dans son milieu de travail.

« Il faut aller au service de cadastre, puis remplir le document de demande de terre et on montre les différents lotissements qui ont été créé par l’arrêté de Madame le Gouverneur. Après il faut faire le PV des travaux après avoir choisi le terrain de son choix qui n’a pas de conflit puis on établi le titre parcellaire » a-t-il déclaré à la presse.

Pendant ce temps, Jean Pierre Kalenga a mis en garde certains agents du cadastres qui vendent les emprises de l’Etat dans la province du Lualaba.

Selon lui, ces emprises de l’Etat ne sont pas gérés par le cadastre mais plutôt par la division de l’urbanisme.S’agissant du rapport publié par Amnesty International et l’IBGDH qui parle des habitants « expulsés » de leurs parcelles, le Commissaire parle d’un terme mal utilisé dans ledit rapport.

Pour lui, les personnes qui ont été déplacé par le fait des opérations minières industrielles signent le protocole d’accord volontaire et remettent tous les documents nécessaires au service de l’Etat.

« Les gens qui ont écrits ce rapport doivent revoir leurs sources d’informations. Ils ont écrit sans citer des sources fiables. Jusque là nous n’avons pas reçu une seule personne sur ce dossier. Et grave encore ces structures font des affirmations sans une enquête sérieuse » a-t-il conclu.

La Rédaction