Maï-Ndombe: le Conflit inter-ethnique entre les peuples TEKE et YAKA fait deux blessés grave
Par Mardochée TAYEYE
(Bandundu, le 15 août 2022).La tension ne baisse toujours pas dans le territoire de Kwamouth dans la province de Maï-ndombe. Les non originaires armés ont tiré le dimanche 14 août dernier sur deux jeunes.
Un groupe des non originaires vivant sur le territoire de kwamounth dans la province du Maï-ndombe ont tiré le dimanche 14 août dernier sur deux jeunes qui sont gravement blessés, l’un à l’épaule et au bras. Les faits se sont passés au village Nzeme dans le dit territoire.
Pour l’instant, les victimes sont transférées à l’hôpital général de Kwamouth pour les soins intensifs. Personne n’a accès aux champs et la circulation est paralysée. Ainsi alerte Kennedy Mutowo, préfet des études d’une école de la place joint par votre rédaction
« Ces gens sont allés chercher le chef coutumier Bambinzo de Nzeme, un garçon qui avait prit la parole afin de demandé pourquoi ils le recherche ? Ce groupe des Yaka ont frappé à coup de fusil le premier jeune homme au niveau de l’épaule. Quand l’autre voulait s’enfuir, ils ont tiré sur lui »
A lui d’ajouter
» Il y’a des menaces partout dans des forêts et d’ailleurs moi qui vous parle, j’ai une ferme mais il n’ya pas moyen d’aller dans les forêts on souffre vraiment »
La cause de ce conflit au départ a été le désaccord sur les redevances coutumières notamment sur la quantité de tribu à verser aux autorités locales (Teke) par les non originaires (Yaka). Mais ce conflit a changé de tournure. Des informations renseignent que les membres de la communauté Teke s’opposent aux non originaires notamment pour avoir installé un chef coutumier en remplacement d’un autochtone Teke et aussi la présence une partie de non originaires armés au village Dumu qui ont pris en otage deux policiers sur les quatres dépêchés pour assurer l’ordre public sur le lieu de conflit.
Mai-Ndombe a été victime des conflits communautaires fin décembre 2018 dans le territoire de Yumbi. Les violences qui avaient opposé des membres des ethnies Ntende et Nunu avaient causé la mort d’au moins 500 personnes, selon l’ONU.
Rédaction